La crise mondiale que nous traversons nous rappelle avec fracas notre fragile condition. Kanda agit comme un témoin de son temps et nous questionne sur des enjeux présents au cœur de l’actualité. A travers ses œuvres, il a l’ambition d’éveiller nos consciences, de nous interroger sur ces bouleversements.

Ses tableaux évoquent tour à tour la pollution, le réchauffement climatique, l’émergence de maladies telles qu’Ebola et le Coronavirus ou encore les effets de la mondialisation : ces menaces qui planent sur notre planète et sa biodiversité.

Adepte des techniques mixtes combinant peinture à l’huile et collages de papier ou d’extraits de journaux, Kanga ose. Dans son atelier installé au cœur de la ville, il explore aussi le contraste des couleurs : elles sont vives et éveillent les sens. Sur ses toiles, la fusion du bois, des branches et des corps est une évocation directe du lien indéfectible qui unit l’homme à la nature. Il n’est rien sans elle. L’assemblage d’éléments hétéroclites forme une nouvelle grille de lecture.

Passionné de dessin depuis ses plus tendres années, le jeune peintre kinois a déjà participé à de nombreuses expositions. Kanga est par ailleurs membre et co-fondateur du collectif « Tokeyi », qui signifie « avançons » en lingala. Avancer, oui, mais pour Kanga ce sera de manière consciente, à l’image de cette jeunesse engagée, ancrée dans son époque et ses tourments.